Le Centre Autonome Solidaire Artistique Poblano est un lieu fort sympathique !

Il est autogéré, solidaire, écolo...

On peut y boire un coup et y manger

(vraiment très bon !)

Il y a des événements alternatifs.

Il y a des expos, du commerce équitable, des objets faits de récup' très chouettes, et des bouq'lib'...

Il y a des débats et des ateliers : faire ses produits ménagers, réparer, recycler...

En ce moment, c'est le Festival des Utopies Concrètes et Le Festival de la Récup'

Bientôt : le Festival de l'humour écologique

Casa Poblano

15 rue Lavoisier à Montreuil, métro Robespierre.

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Merci à Michel qui passe régulièrement à la permanence avec des livres. Il a aussi mis en circulation Toutes les choses, joli titre pour Bouq'Lib' (dont il est l'auteur)... et nous a écrit un texte :

De main en main
Les livres n’arrivent pas de manière anonyme. Le dépositaire est présent. Il dépose avec les livres une partie de sa vie , il montre des intérêts qui se sont déplacés vers d’autres sujets. Il fait mémoire de ceux qui ont conseillé la lecture, les ont offert ou dont il les a hérités. C’est un cortège d’être humains aux intérêts multiples qui fait son apparition avec lui. En faisant de la place sur le rayonnage, le déposant a choisi de se faire quitter par une partie de lui-même pour aller vers une autre encore ignorée ou en construction.
On peut aussi, à considérer la nature des livres et leur éditeur, imaginer que leur ancien propriétaire était un militant, qu’il avait vingt ans en 1968, qu’il s’était rendu en Inde… Des histoires apparaissent, des récits de vie, des itinéraires. On fait parfois d’étonnantes ou déconcertantes découvertes en les prenant en main : tel livre à teneur érotique s’ouvre sur une carte envoyée à une jeune femme pour la Saint-Valentin, tel autre a ses marges remplies de commentaires critiques plus ou moins acides, tel autre use comme marque-page de morceaux de lettres ou d’enveloppes déchirées. Avoir entre ses mains un ouvrage portant le bandeau de l’association peut être l’occasion de rencontre dans le métro ou inviter à la conversation ceux qui se découvrent porteur des mêmes couvertures.
Donner son livre pour qu’il voyage est un geste naturel, tout auteur souhaitant rencontrer un public. On peut naturellement imaginer la taille, la forme, la couleur des mains qui le prendront, les lieux et les temps où il sera ouvert, l’âge, le sexe et jusqu’à l’histoire du lecteur qui expliquent le choix qui a été fait de lui, les accidents qu’il pourra connaitre, le moment et le lieu où il sera redéposé. Il peut aussi imaginer les sentiments et réflexions que suscitera le contenu du livre, les recherches que fera le lecteur sur internet pour en savoir plus, les rencontres qui pourront s’ensuivre donnant naissance, qui sait ? à un autre livre.
Le livre a été choisi, mis dans un sac avec les provisions, déposé sur une table ou oublié avec le sac, redécouvert, emmené en voyage, lu à haute voix à d’autres, oublié sur un banc ou dans le métro, donné à un ami…
Michel Jamet

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Merci à Bernard de nous avoir signalé ceci :

Une autre expérience très sympa : le Book Bike, à Chicago. « En deux ans et quelques sorties sur son drôle de tricycle, Gabriel Levinson a donné gratuitement plus de 3 000 livres... »

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Pour compléter le panorama d'intervention livresque en ville, je suis tombé également sur les "œuvres" du jeune architecte John Locke, qui transforme les cabines téléphoniques de New York en mini-bibliothèques sauvages. Ils appellent ça des "Guerilla Libraries". Pour le moment, il n'y en aurait que deux. Cela se rapproche des Free Libraries mais en plus urbain. En Angleterre, ils avaient de la même façon réinvesti les traditionnelles cabines téléphonique rouges avec des livres.+ d'info

On raconte que British Telecom en aurait cédé pour 1£ symbolique à de petites municipalités, qui auraient déjà converti 350 d’entre elles en bibliothèques populaires, ces dernières années + d'info. So cool 

Bouq'Lib' vous souhaite une très très bonne année de lecture(s) !

... et ailleurs, on lit aussi !

Ce ne sont pas des Bouq'Lib' mais tout comme...

Il faisait bien froid samedi dernier place du marché... Mais nous étions bien entourés... Avec nos ami(e)s de la Maison des Femmes, d'Amnesty International, de RESF, de la Collecterie, de la Conquête du pain, et plein de livres à découvrir.

Avis aux cinéphiles !

Des bouq'Lib' cinéma seront à la disposition de tous

lors des séances du nouveau ciné-club "la Vie est belle"

qui vient d'être créé dans le quartier Villiers-Barbusse.

Prochaine séance

THE SHOP AROUND THE CORNER d'Ernst Lubitsch

samedi 3 novembre à 18h

à la Maison Ouverte, 17 rue Hoche.

Il y aura des bouq'lib' à emporter

et des ouvrages de référence à consulter sur place :

La vie est belle, non ?

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